L‘aide aux individus fragilisés s’est longtemps appuyée sur des initiatives individuelles sur fond de charité chrétienne.
Au fil des siècles germe une prise de conscience des Français. Un sentiment de responsabilité de la société envers ses citoyens apparaît. Cette notion est d’ailleurs clairement énonce dès la Déclaration des Droits de L’Homme et du Citoyen de 1793. C’est ainsi que la solidarité va devenir l’un des principes de base de la démocratie française.
C’est en 1986, le 6 janvier, que les Bureaux d’Aide Sociale (BAS) deviennent des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS).
L’Etat leur délègue une compétence globale dans le vaste champs de l’Action Sociale et Médico-sociale. Mais en 2004, l’acte II de la décentralisation désigne le département comme « chef de file » en matière d’Action Sociale. Le CCAS, quant à lui, doit aider au montage des dossiers de demandes de prestations qui seront instruites par le département et peut intervenir pour des aides facultatives.
Le CCAS permet aux personnes connaissant des difficultés d’être conseillées, accompagnées, orientées et soutenues dans leurs démarches face aux problèmes qu’elles peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne.