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Melissa Kose

Prise de vue spontanée ou calculée, image retouchées en noir et blanc, en toute simplicité en passant, elle déclenche et ses images reflètent la vie des quartiers.

melkosevignetteElle Témoigne :

« Je m’appelle Melissa Kose, j’ai 17 ans. Je suis actuellement en classe de terminale ES en option théâtre. Ce sont des photos prises dans mon quartier. Celui-ci se nomme la Grande Borne. Les médias disent de ce quartier qu’il est « sensible ». Mais il cache beaucoup de secrets. On ne prend jamais le temps d’écouter, de parler, avec les jeunes issues de ce quartier populaire ; nous devenons de plus en plus individualistes et nous oublions les belles choses qui nous entourent.
Je le fait dans le but de transmettre les expressions de ses personnes qui sont souvent stigmatisées, marginalisées. Et montrer à travers mes photos que la société a tord, ainsi que transmettre les émotions de chacun à travers mon art.
Vous savez, j’ai toujours pensé que l’art était la langue des émotions. Ces personnes ressentent des choses, ce n’est pas toujours de la joie, de la bonne humeur, mais c’est souvent de la haine, de la violence. Le plus important c’est la manière dont nous regardons leur façon de s’exprimer. Je crois en leur secret, je crois en eux.
Je ne sais pas si c’est réel ou si c’est transformé, je ne sais pas ç quoi sert la photo, si elle sert à rendre le laid en beau ou si simplement elle sert à montrer la réalité. Chaque photo a son histoire et chaque histoire a son réve. Alors il faut que ces personnes-là, ne cessent jamais de rêver, car c’est grâce à eux que mes photos sont aussi belles.
Je veux que mon art traverse l’esprit et qu’il mette fin à la stigmatisation de tous ces jeunes de quartiers populaires. Je le veux pour moi, pour mon art mais aussi pour eux. Et c’est une petite cité qui fait fureur, mais une grande famille qui fait le bonheur »