Expression des groupes politiques

>>Expression des groupes politiques
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Continuons de garder notre lien pour 2023 !

Beaucoup d’entre vous continuent de nous sol-liciter pour qu’on puisse vous faire partager nos actions, nos prises de positions au conseil muni-cipal/Grand Paris Sud et surtout notre vision sur le territoire sans langue de bois.

C’est avec humilité que nous allons continuer de répondre à vos attentes.

Plus généralement et pour qu’on puisse conti-nuer à garder le contact et à répondre à vos attentes, nous vous proposerons encore de nous faire parvenir vos envies de sujets à évoquer sur nos prochains numéros.

Suivez-nous notre actualité sur Facebook : Union des Grignois
Contactez-nous sur: udg.officiel@gmail.com

Prenez soin de vous.

Kouider OUKBI, AZIZA BELABDA, MATHY KENYA – ÉLU DU GROUPE UDG


« RETRAITES : GRIGNY DIT NON ! »

Ce slogan affiché sur le fronton de notre mairie et les panneaux municipaux d’information inter-pelle nombre de nos concitoyens.

Notre maire a-t-il reçu mandat pour parler en notre nom sur un ou des sujets de société ?Notre maire a-t-il reçu mandat pour dépenser nos impôts pour défendre les idées de son parti politique (affiches, mise à disposition de cars, etc.) ?

Cette méthode d’agir et d’imposer une opinion politique ressemble fortement à une confiscation de démocratie voir à un abus de pouvoir. Nous pourrions dénoncer entre autre l’obligation de faire grève pour les personnels municipaux, la non-décote des jours de grèves, la mise à dispo-sition des moyens de transport pour se rendre dans les défilés, etc.

Certes à Grigny le parti communiste omnipré-sent depuis des décennies sur notre territoire n’a jamais été avare pour mettre à disposition de ses militants les moyens nécessaires pour revendiquer la ligne du parti.

Mais chaque citoyen peut et doit pouvoir expri-mer librement son opinion et cela sans contrainte : Y compris à Grigny !

Monsieur le Maire, nos finances comme vous le revendiquez en permanence auprès de l’Etat, sont inquiétantes alors nous vous demandons de les consacrer aux besoins des habitants.

SYLVIE GIBERT/CHEICK OUMAR N’DIYAE – GROUPE MODEM


Battre en retraite

Lors du conseil municipal du 13 mars 2023, le maire a octroyé une subvention totale de 4000 euros aux syndicats de l’intersyndicale contre la réforme des retraites.

L’objectif affiché était clair : financer les caisses de grève. Là où le bât blesse, c’est qu’il est stric-tement interdit à une municipalité de financer des caisses de grève, ni du reste tout combat politique que ce soit.

On le conçoit d’ailleurs aisément : l’argent public est là pour servir le contribuable, en l’occurrence les Grignards, pas des luttes politiques nationales.

Mais, à Grigny, les intérêts partisans priment toujours sur ceux des habitants: et c’est bien là le problème majeur depuis bientôt 80 ans. Quoi qu’on pense de la réforme des retraites, critiquable sous de nombreux aspects, il n’est pas admissible de détourner l’argent public de la sorte.
En voulant prendre cette décision « symbolique »  qui constitue une faute aussi bien morale que juridique, le maire agit comme ceux qu’il pré-tend pourfendre.

Il revient désormais au Préfet de trancher sur l’incartade du maire : s’il la juge suffisamment grave, il peut procéder à l’annulation de la déli-bération.

Neal SAUNIER – ÉLAN GRIGNARD


Refuser la retraite à 64 ans, c’est défendre les intérêts des Grignois.

C’est contre le peuple et contre le parlement que M. Emmanuel Macron a imposé la retraite à 64 ans, avec 43 années de cotisation.

Dans notre ville, cette réforme sera un accélé-rateur de la pauvreté. Nous pensons à ceux qui travaillent de nuit, ceux qui portent des charges toute la journée, ceux qui prennent le premier RER le matin. Comment continuer jusqu’à 64 ans ? Nous pensons à ces femmes qui n’auront pas de carrière complète et donc une toute petite retraite. Défendre ces travailleuses et ces travailleurs, c’est avant tout défendre l’intérêt général et l’intérêt local de notre Ville. C’est au nom de cet intérêt local que nous continuons, avec les Grignois, la mobilisation et les manifes-tations, soit un droit garanti par la constitution de la République, que certains cherchent à remettre en cause.

Même si le Conseil constitutionnel a rendu sa décision, rien n’est définitif : en 2006 le CPE avait été retiré après avoir été promulgué. A toutes et tous les Grignois, nous disons donc : nous pouvons continuer à nous mobiliser, à mon-trer notre opposition à ce recul du progrès. Tous ensemble, la victoire est toujours possible. On ne lâche rien !

Lamine CAMARA, Anaïs KÖSE – Pour le groupe Communistes, Républicains et Citoyens


Un budget 2023 qui protège, qui anticipe et qui émancipe

Lors du dernier conseil municipal, nous avons voté le budget 2023. Nous avons pu rappeler nos priorités, le chemin parcouru et ce qu’il nous reste à accomplir. Du chemin, nous en avons parcouru depuis 2019 et la signature du premier contrat d’engagement budgétaire et financier avec l’État. En quatre ans, nous avons réduit la dette et retrouvé des capacités budgétaires pour financer nos investissements. Le visage de Grigny continue d’évoluer à grand pas : les travaux d’urgence de Grigny 2 s’achèvent, l’Église Saint-Antoine et Saint Sulpice a été rénovée, le jardin de la Ferme Neuve verra bientôt le jour et 6 millions d’euros seront investis cette année dans la Grande Borne. Cette année, comme les précédentes, nos capacités budgétaires sont mises à votre service. Les 450 000€ supplé-mentaires pour le Centre Communal d’Action Social, le Pass’sport, les packs étudiants, les kits scolaires, la généralisation des petits déjeuners dans les écoles primaires, le plan de lutte contre la pauvreté, le développement de la géothermie, le contrat local de santé, la cité olympique, la cité des cultures… Sur tous ces sujets : nous continuerons d’être au rendez-vous. Comptez sur nous, enfin pour mettre notre énergie au service d’une ville émancipatrice. Nous le ferons, ensemble, avec le tissu associatif, seconde peau du service public. Dans les mois et les années à venir, l’accompagnement vers l’émancipation restera notre priorité.

Fatima OGBI – Présidente du groupe socialiste et républicain


Quand mépris rime avec arbitraire…

N’en déplaise à M Darmanin, ce gouvernement coche toutes les cases d’une gestion autoritaire du mouvement social qui s’oppose, légitime-ment, au recul de l’âge de départ en retraite. Déni de démocratie. Après avoir muselé les par-lementaires, Macron et Borne ont usé du 49-3 pour faire passer leur texte en force. Le résultat est accablant : cette réforme n’aura jamais reçu la légitimité du vote.

Surdité méprisante. Alors que plusieurs millions de personnes ont exprimé leur opposition, lors de 12 journées successives de mobilisation, pas un mot ni une virgule du texte n’ont été modi-fiés. Un refus illustrant le mépris de ce pouvoir pour l’expression populaire. Violences pour éteindre la contestation. De nombreuses voix se sont élevées contre ce « maintien de l’ordre » qui crée simultanément désordre et peur afin de renvoyer les contestataires dans leurs foyers en causant violences et blessures. Nous le disons clairement : ce gouvernement a perdu toute légitimité sur ce dossier. C’est pourquoi ici, à Grigny, nous poursuivons la mobilisation et notre soutien au mouvement. Pour empêcher la destruction de nos retraites et pour stopper cette course à l’arbitraire, à la violence et au mépris. Il en va de l’avenir de notre démocratie.

Pascal TROADEC – Pour le groupe écologiste et insoumis